Savez-vous ce qu’est le ronronnement du chat ? On pense souvent qu’un chat qui ronronne est un chat qui est content, mais est-ce toujours le cas ?

Un chat qui ronronne est-il un chat heureux ?

Pas forcément. Les chats – et plus généralement les félins – ronronnent lorsqu’ils sont heureux (on s’en doutait), mais également lorsqu’ils ont faim, lorsqu’ils sont inquiets et parfois même lorsqu’ils souffrent ou sont blessés.

Plusieurs études prouvent que le ronronnement a un effet calmant, sur le chat lui-même, mais aussi sur ceux qui l’entourent. Dans certaines situations, le ronronnement permet au chat de se calmer, d’apaiser sa douleur et de mieux se maîtriser. Envers les autres, le chat utilise le ronronnement un peu comme une manière de communiquer. Par exemple, lorsqu’une mère a des chatons, le ronronnement lors de la tétée calme ses petits et les met en confiance. Mais détrompez-vous, ce n’est pas comme ça que les chatons apprennent à ronronner : il semblerait que le ronronnement soit un réflexe inné chez la plupart des félins !

Alors, c’est quoi le ronronnement exactement ? 

Vous l’avez compris, le ronronnement n’est pas qu’un simple « bruit » de plaisir.
À l’heure actuelle, le mécanisme du ronronnement demeure toujours une énigme. Mais il semblerait que le chat ronronne en contractant les muscles de son larynx et de son diaphragme pendant qu’il inspire et qu’il expire. C’est ce mouvement de va-et-vient et donc l’air qui frappe contre les muscles, qui entraîne les vibrations de ses cordes vocales et provoque alors ce fameux bruit, le ronronnement. 

Et pas n’importe quelles vibrations…
Les vibrations du ronronnement sont d’une fréquence allant de 24 à 140 Hertz. La fréquence moyenne du ronronnement étant d’environ 26 Hertz, on parle alors de « basse fréquence » – c’est important de le préciser. Ces vibrations de basse fréquences sont alors captées et transmises au cerveau, qui répond en sécrétant des endorphines, qu’on appelle également « hormones du bonheur » et procurent une sensation de bien-être.

Non, ce n’est pas tout. De multiples recherches affirment que les basses fréquences du ronronnement sont bénéfiques pour nous (notre cerveau les capte aussi) : pour nos os, nos articulations, nos muscles, nos tendons et permettent de soulager la douleur et de réduire l’anxiété. Rien que ça !